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Lettres d'amour à la Nature
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Temps de lecture 3 min
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Aux prémices de Lagoped, une rencontre.
S’ensuit alors, non pas une histoire d’amour, mais une histoire d’amitié. La marque Lagoped est née en 2018 de l’union de trois passionnés de montagne qui se sont rencontrés sur les hauteurs des Alpes qu’ils parcourent en toute saison et à toute altitude : Christophe Cordonnier, ingénieur financier devenu entrepreneur, Julien Désécures, ingénieur devenu guide de haute montagne, et Pierre Derieux, consultant en stratégie devenu animateur de tiers-lieu.
Ensemble, ils se sont donné pour mission de remettre la Nature au cœur de l'humain.
Cette année, à l’occasion de la Saint-Valentin, pas de promotions ni d’offres commerciales. Nous livrons, à la Nature, ce que nous avons sur le cœur.
En Nature, nous ne laissons que l’empreinte de nos pas, mais elle, laisse une empreinte bien plus grande dans nos souvenirs et dans nos cœurs.
La Nature n’est pas un simple terrain de jeu. Elle est un refuge, une inspiration, un souffle de liberté. À travers les mots de la Lagoped Family, nous souhaitons partager cet amour indéfectible pour les montagnes, les forêts et les océans qui nous entourent.
Au sommet du Cervin, baigné de lumière, le monde semblait suspendu. Le vent siffle entre les arêtes, témoin silencieux de mon ascension, et la neige crisse sous mes pas fatigués mais émerveillés. Là-haut, tout s’efface : le tumulte du quotidien, les frontières tracées par les hommes. Il ne reste que l’immensité, le ciel infini et cette montagne qui m’a tant offert – le doute, l’effort, l’émerveillement.
Nature, tu es grandiose et indomptable, douce et impitoyable. Tu nous défies autant que tu nous accueilles, et en ton sein, nous ne sommes qu’un battement de cœur dans l’éternité.
De crêtes en alpages, la traversée des Aravis est une ode au sauvage. L’aurore teinte les sommets de rose tandis que mes pas s’ancrent dans la terre, suivant le fil du relief comme une mélodie silencieuse. Chaque virage dévoile un nouveau tableau : les falaises austères, les forêts profondes, les prairies où dansent les edelweiss.
Ici, le temps se dilue dans le souffle du vent et le chant des rapaces. La montagne enseigne l’humilité et l’émerveillement. Elle rappelle que nous ne sommes que de passage, invités furtifs dans son royaume.
Lave pétrifiée
Pétrifiée dans ta fièvre ardente
D'avaler, de digérer, de transformer
La multitude vivante
En un flot immense et cendrée
Tu lances ta braise sans passé
À l'assaut des vertes vallées
Face à ton dessein
La vie est privée de destin
C'est alors que l'éternité
Vient t'offrir ta destinée
Figeant et cristallisant
La puissance de ton élan
De Ta rivière de feu
Courroux et caprices des dieux
Ne demeure que ton grand corps Couché par le sort
Chili, volcan Villarica
Ma chère,
Je prépare notre prochain rdv galant avec beaucoup d'attention.
Car quand je te vois, quand je suis dans tes bras, je ne peux plus tricher, je ne peux plus me cacher, ni faire semblant d'être un autre. Tu es aussi belle qu'exigente, mais tu es surtout "vraie" et je le deviens un peu plus à mon tour, à chaque fois que je rentre chez moi, les yeux rêveurs, la bouche en cœur, après avoir eu la chance de danser avec toi encore une fois.
Mon amour pour la nature, c'est finalement la gratitude de pouvoir profiter de choses simples, sensorielles. C'est l'appréciation des odeurs, du toucher des éléments qui m'entourent, du silence qui règne sur les hauts plateaux, puis la vue de cette nature qui poursuit inexorablement son cours au rythme des saisons, loin de notre humanité frénétique.
On grandit chez toi,
À force de journées, semaines, mois ou années passées sur tes sommets,
Chaque pas nous forge et nous promet,
D’avancer plus haut, d’embrasser un horizon parfait.
On s’élève grâce à toi,
On apprend de tes habitants, grands ou petits,
On s’initie à l’autre aussi,
Dans le silence ou dans l’éclat d’un bruit.
On se découvre soi,
Chacune de tes invitations laisse en nous un souvenir,
Et à notre retour en ville, nous ne pensons déjà qu’à revenir,
Te cherchant encore dans l’air et les soupirs.
Je dis "on", mais c'est surtout un "je", qui espère qu’"ils" ressentent aussi,
Cet appel brut et infini,
Car chez toi, nature, je me sens enfin un peu chez moi.
L’amour ne se mesure pas en cadeaux, mais en émotions et en expériences partagées. Cette Saint-Valentin, nous vous invitons à écrire, à votre tour, une lettre d’amour à la Nature. Prenez un instant pour lui dire merci, pour vous souvenir de ce qu’elle vous offre, pour renouveler votre engagement à la protéger.
💚 Partagez votre lettre avec nous par mail <enora@lagoped.com> ou sur vos réseaux sociaux avec le hashtag #OneWithNature.
Parce que la plus belle des histoires d’amour est celle que nous entretenons avec le monde vivant.