Le lagopède du Svalbard
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Temps de lecture 2 min
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Lorsqu’on parle du Svalbard, on pense à l’ours Polaire, aux rennes, au renard arctique, au sterne arctique. C’est bien l’ours polaire que nous avons choisi pour notre projet car sa survie est systémique à la perte de glaces au Svalbard et au changement global de la cryosphère.
Mais il y a aussi un autre symbole de l’arctique, un animal plus discret, relique de la dernière grande période glacière, le lagopède alpin (Lagopus mutus hyperborea / Svalbardrype en Norvegien).
L’archipel du Svalbard accueille l’une des plus grande concentration d’oiseaux en Atlantique Nord, non en quantité d’espèce car on y recense seulement 164 espèces mais plutôt par la quantité d'oiseaux, avec certaines colonies de guillemots de plus de 150 000 couples.
Le Lagopède est bien différent car il ne vit pas en colonie et a la particularité d’être le seul à résider toute l’année sur l’archipel, ce qui en fait un véritable habitant de la nature sauvage du Svalbard, ainsi qu'un maître de la survie et de l’adaptation au climat à ces latitudes.
C’est pour cela qu’on peut dire qu’il est bien un animal totémique du Svalbard, sa présence symbole du recul glaciaire puisqu'il niche aujourd'hui là où la glace était présente avant.
Le Lagopède alpin du Svalbard est un oiseau de taille moyenne, une sous-espèce du lagopède alpin, endémique au Svalbard, à la fois plus lourd et plus gros que ses cousins du continent.
Mesurant environ 35 centimètres de longueur et pesant entre 490 et 1 200 grammes selon la période de l'année, il accumule de la graisse en été pour survivre aux longs mois d’hiver.
En hiver, les plumages des mâles et des femelles sont entièrement blancs, Leur crête rouge au-dessus de leurs yeux seule touche de couleur
En avril-mai, les femelles revêtent leur plumage d'été avec une couleur rouge-brun. Les mâles conservent leur plumage blanc jusqu'en juillet, un parfait exemple qu’illustre la photo.
Ce n’est qu’à la mi-août que les males vont revêtir eux aussi leur tenue d'été qui présente un plumage brun, pour qu’à la fin du mois de septembre, mâles et femelles retrouvent leur plumage blanc d’hiver.
Il faut donc faire preuve de patience et de pugnacité pour observer ce virtuose du camouflage Blanc en hiver et couleur rocaille en été.
C’est en observant des animaux comme le lagopède que l’on réalise à quelle point notre planète est fantastique. Face aux glaciers, icebergs, à une faune et une Flore qui ont su s'adapter à un environnement si intense c’est là que tout prend sens, on est happé.
Nous pensons que le plein air peut changer des vies.
Il est grand temps de se reconnecter à la Nature de réapprendre à l'aimer car L’émerveillement face à la nature est la clé des changements dont nous avons besoin.
Apprendre autrement en immersion dans un espace comme le Svalbard, là ou la Nature est omniprésente et grandiose est le meilleur moyen de mieux comprendre notre Planète, de se reconnecter avec cette Nature dont nous faisons partie, de l'aimer à nouveau pour mieux la préserver et simplement agir.
C’est ce que nous tentons de faire avec notre projet explore.Svalbard en Connectant de jeunes explorateurs à la nature pour qu’ils ressentent sa force, sa fragilité et sa liberté.
Apprendre à explorer autrement, c’est comprendre comment préserver et agir en même temps.
Photos : Explore Svalbard // Olivier Nolin – La faune sauvage est fantastique, restons discret et rappelons-nous que nous sommes des invités.