Expédition NAGALAQA
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Temps de lecture 2 min
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Une expédition où chaque mille parcouru est déjà une réussite maritime, dans ces zones, où personne n’a encore navigué, au nord des îles Canadiennes et du Groenland.
Après plusieurs expéditions engagées en Arctique, dont le passage du Nord-Ouest à la voile pure, trois tentatives de traversée de l’océan glacial arctique, des expéditions sur la calotte glaciaire du Groenland et de nombreuses années de navigation sur tous les océans, Sébastien Roubinet est devenu l’une des grandes figures des expéditions maritimes et polaires de notre époque. Aventurier de l’année 2008 et lauréat du Shackleton Award en 2018, il a acquis une grande expérience depuis plus de 30 ans, en expédition, en course.
En 2022, Sébastien a prévu une nouvelle expédition au départ de Sachs Harbour sur l’île de Banks (Canada), là où s’était terminée sa dernière tentative de traversée l’océan Arctique en 2018.
L'expédition en résumé :
Mise en place d’un programme pédagogique afin que les jeunes générations,
les écoles et universités puissent s’associer à notre aventure et découvrir l’Arctique.
Un bateau innovant conçu et construit par Sébastien avec des matériaux de
pointe pour naviguer sur l’eau et la glace, qui a déjà été testé durant l’expédition
2018 (83 jours).
Une mission scientifique:
Ces zones difficiles d’accès pour les scientifiques et ainsi compliquées à étudier d’où notre forte implication pour ramener le maximum de données essentielles à leurs études.
Avec une plateforme scientifique :
A la recherche de l'ADN environnemental :
L’ADN est une molécule commune à tous les êtres vivants mais qui contient pourtant une information génétique spécifique à chaque individu. Chaque être vivant laisse des traces de cette molécule dans son environnement via ses différentes excrétions (salive, urine, gamètes, excréments, etc..). Ces fragments d’ADN retrouvés dans la nature sont appelés « ADN environnemental » ou ADNe.
Comme les empreintes digitales que nous laissons sur chaque surface que l’on touche avec les doigts et que la police scientifique sait décrypter, cet ADNe permettent d’en apprendre beaucoup sur ceux qui ont déposé ces traces invisibles. Chaque espèce possède sa propre empreinte, son « code barre » génétique, que nous savons aujourd’hui décrypter.
En prélevant quelques grammes de terre ou en filtrant quelques litres d’eau, on peut en extraire l’ADNe, l’amplifier et le séquencer. Ces séquences servent ensuite à identifier l’ensemble des espèces présentes dans le milieu étudié. Jusqu’à présent, pour dresser une liste d’espèces vivant sur un territoire donné, il fallait mobiliser de nombreux spécialistes de différents groupes taxonomiques étudiés. Désormais, il devient possible de réaliser un recensement de l’ensemble de la biodiversité d’un écosystème à partir d’un seul échantillon.
Une technique rapide, très performante, sans impact sur l’écosystème étudié, et souvent moins onéreuse que les méthodes traditionnelles. Méthodes qui restent cependant complémentaires et indispensables pour étudier des paramètres non mesurables par l’ADNe (pour l’instant) comme la taille de la population, le sexe, les stades de développement).