Sur les Traces du Renard Bleu
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Temps de lecture 14 min
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L'appel du mystère nous a menés au cœur des terres sauvages de Suède, sur les traces du renard bleu. Ce voyage, autant une aventure qu'une quête, nous a plongés dans le monde fascinant du renard arctique (Vulpes lagopus),dont la robe se teinte de bleu au printemps, période de sa mue.
C’est au gré des récits ancestraux et des recherches minutieuses que nous avons découvert l’importance de cet animal mythique. Pour les Sames, il est sacré ; pour les trappeurs, il représente une source de revenu. Le renard bleu, issu de la dernière grande glaciation, a traversé les siècles avec son magnifique camouflage, une armure de fourrure qui le rend aussi insaisissable que spectaculaire.
Notre périple nous a conduit vers l’immensité sauvage du Sarek, un parc national situé au nord de la Suède, reconnu comme le plus grand réservoir de biodiversité scandinave. Là, dans cet écrin de nature préservée, nous avons entrepris notre quête pour observer cet animal légendaire.
En traversant la taïga, la toundra, des vallées glaciaires et des rivières tumultueuses, chaque pas nous rapprochait de notre objectif. Nous avons partagé des moments précieux avec les habitants locaux, enrichissant notre voyage de leurs connaissances et de leurs légendes. La patience et l’observation furent nos guides dans cette aventure, car le renard bleu, maître du camouflage, ne se dévoile qu'à ceux qui savent attendre.
Partir à la recherche du renard bleu, ce mystérieux habitant des terres arctiques, nécessite bien plus que de la curiosité et de la passion. Cela demande une équipe de compétences diversifiés et une logistique impeccablement orchestrée. C'est ainsi que notre équipe s'est formée, chacun apportant son expertise unique à cette quête.
Alix RENARD :
Alias : Alik
La passion d'Alix pour le grand nord s'est éveillée à travers les récits littéraires et ses nombreux voyages. Depuis toujours, elle a été fascinée par la beauté légendaire du renard bleu. C'est sa volonté inébranlable d'aller à la rencontre de cet animal mythique qui a donné naissance à cette aventure. Sa détermination et son enthousiasme sont les forces motrices de notre expédition.
Lucien CHAILLOT :
Alias : Tétralu
Explorateur des pôles et naturaliste chevronné, Lucien apporte à l'équipe une riche expérience du terrain et une expertise logistique inestimable. Surnommé Tétralu pour son imitation parfaite du tétras lyre, il est notre guide dans les vastes étendus sauvages. Son instinct et ses connaissances approfondies de la faune arctique sont cruciaux pour le succès de notre mission.
Anne OGEREAU :
Alias : Nouk
Photographe de renom et voyageuse infatigable, Anne est l'œil artistique de notre équipe. Sa capacité à capturer la beauté brute de la nature et les moments fugaces de notre quête en font un membre indispensable. Grâce à son talent, chaque empreinte laissée par le renard bleu, chaque sourire émerveillé, sont immortalisés dans des images qui racontent notre aventure bien mieux que des mots.
Baudouin DE LA ROCHE :
Alias : Baudibulder
Logisticien hors pair et véritable homme à tout faire, Baudouin est notre MacGyver. Surnommé Baudibulder pour ses compétences en bricolage et son ingéniosité sans limites, il s'assure que notre expédition fonctionne comme une horloge bien huilée. Grâce à lui, nous pouvons trekker des jours durant, sachant que chaque campement sera monté avec efficacité et que notre feu quotidien ne s'éteindra jamais.
Chaque étape de notre parcours a été méticuleusement planifiée pour maximiser nos chances d’observer le renard bleu. L’itinéraire initiale est construit sur les habitats printanier du renard polaire, mais celui-ci reste théorique. En suivant les pistes laissées par ses précédents déplacements, notre nouvel itinéraire voit le jour. La carte de notre aventure est marquée par les défis naturels de la Scandinavie qui viennent modifier une fois de plus notre itinéraire mais ceux-ci rendent plus stimulant cette quête.
Naviguer dans ce territoire demande une préparation minutieuse et une adaptation constante aux conditions changeantes. Tout cela a été anticipé par notre équipement et nos moyens de progressions. Les obstacles que nous avons potentielle déterminé, qu’il s’agisse de traversées de rivières glacées, de tempêtes, enneigement fort ou des terrains escarpés. Nous a demandé une préparation en amont pour chacun.
Notre quête nous a menés au cœur du Sarek, véritable eldorado pour le renard polaire. Ce territoire sauvage et préservé de la Suède est l'un des derniers bastions où cet animal majestueux peut être observé dans son habitat naturel.
Ce parc national n’est pas seulement un refuge pour la biodiversité ; il est également accessible via le train et les transports en commun, un critère essentiel pour notre aventure respectueuse de l’environnement. Le voyage en train nous a permis de contempler la transition des paysages suédois, des villes animées aux vastes étendues sauvages, tout en minimisant notre empreinte carbone.
Le Sarek abrite les plus belles rivières sauvages de Suède, des torrents tumultueux aux cours d'eau tranquilles serpentant à travers des vallées glaciaires. Ces rivières ajoutaient une dimension supplémentaire à notre aventure.
En fin de compte, notre aventure dans le Sarek n'était pas seulement à la recherche du renard polaire, mais une exploration de notre propre capacité à nous émerveiller devant la splendeur du monde naturel.
Cette quête nous a conduit dans des zones blanches, éloignées de toute infrastructure de secours. Cette réalité imposait une préparation rigoureuse et un équipement de sécurité adapté pour faire face aux imprévus de cette expédition en milieu isolé.
L'absence de réseaux de communication modernes dans ces zones reculées nous obligeait à prévoir tous les scénarios possibles. Pour cela, nous avons emporté du matériel de sécurité et de secours spécifique à ce type d'aventure.
Communication satellite (InReach) : Pour rester en contact avec le monde extérieur et envoyer des signaux de détresse en cas d'urgence, nous nous sommes équipés d'un dispositif de communication par satellite InReach. Cet outil nous permettait de partager notre position et de demander de l'aide si nécessaire, malgré l'absence de couverture réseau.
Chaque membre de notre équipe avait été formé aux premiers secours et aux techniques de survie en milieu isolé. Cette formation était cruciale pour assurer la sécurité collective et pour être prêts à réagir rapidement en cas de besoin.
Kit de secours avancé : Conscients des risques inhérents à une telle expédition, nous avons inclus dans notre équipement un kit de premiers secours complet. Celui-ci comprenait des dispositifs d'immobilisation pour traiter d'éventuelles fractures, des stylos d'adrénaline pour les réactions allergiques sévères, et une trousse de médicaments variés pour faire face à différentes urgences médicales.
Matériel de survie : La nature sauvage du Sarek nécessite également des équipements de survie robustes. Des couvertures de survie, des outils multi-usages, et du matériel pour allumer un feu étaient essentiels pour assurer notre sécurité et notre confort lors de nos bivouacs en plein air.
Notre aventure est bien plus qu’une simple expédition dans la nature. C’est une immersion totale dans l’habitat du renard bleu, une tentative de comprendre et d’apprécier la beauté de cet animal dans son environnement naturel. Chaque jour apportait son lot de surprises et de défis, nous rappelant constamment que nous n’étions que des invités dans le royaume de ce renard mystique.
Notre approche consistait à organiser des points d'observation à proximité des indices de présence du renard bleu. Que ce soit des empreintes dans la neige, des terriers ou des présences de ces proies (Lagopède), chaque signe nous guidait vers des endroits stratégiques où nous pouvions espérer voir cet animal mythique. Ces points d'observation, soigneusement choisis, étaient essentiels pour maximiser nos chances de rencontre.
Le matériel d’observation, bien que crucial, ajoutait une dimension supplémentaire à notre logistique. Les jumelles et les appareils photo devaient être constamment à portée de main, suspendus autour de notre cou, prêts à être utilisés à tout moment. Cette nécessité de vigilance continue nous obligeait à être toujours en alerte, attentifs aux moindres mouvements et sons de la nature environnante.
La gestion des batteries de nos appareils photo constituait un autre défi. En itinérance, loin de toute source d’électricité, nous devions planifier soigneusement l'utilisation de chaque batterie et emporter suffisamment de recharges pour toute la durée de notre expédition. Les conditions climatiques froides du Sarek réduisaient la durée de vie des batteries, nous obligeant à trouver des moyens ingénieux pour les conserver au chaud et opérationnelles.
Cependant, tous ces efforts étaient récompensés par des moments de pure magie. Observer la faune arctique dans son habitat naturel, les voire se déplacer avec grâce et agilité, était une expérience inestimable. Chaque observation, chaque photographie capturée, devenait un témoignage de notre aventure et de notre patience.
Un mot suédois résonnait souvent : Fjällräven. Littéralement traduit, "Fjäll" signifie montagne et "Räven" renard, formant ainsi "le renard des montagnes". Ce terme ne se contente pas de décrire un simple animal; il incarne un symbole profondément enraciné dans la culture et l’histoire suédoises.
Le renard arctique, ou renard des montagnes, est une espèce protégée en Suède depuis plusieurs décennies. Cette protection est essentielle pour la préservation de cet animal emblématique, qui a vu ses populations décliner dangereusement au fil des ans en raison de divers facteurs environnementaux et humains. Les efforts de conservation ont permis de stabiliser certaines populations, mais le renard des montagnes demeure une espèce vulnérable.
Pour le peuple Same, indigène de la région, le renard des montagnes est bien plus qu’un simple animal. Il est vénéré et respecté, symbolisant la sagesse et la ruse, des qualités essentielles pour survivre dans les conditions rigoureuses de l'Arctique. Les légendes et les histoires transmises de génération en génération mettent souvent en scène ce renard, tissant un lien profond entre les Sames et leur environnement naturel.
Ce protocole avec la localisation du bivouac et le procces de sécurisation a été mis en place bien en amont, avant le départ des Hautes Alpes.
Notre aventure à la recherche du renard des montagnes était bien plus qu’une simple expédition naturaliste. C’était un voyage au cœur de la culture suédoise, une immersion dans les légendes Same, et une leçon de respect pour la nature. Le renard des montagnes, avec son histoire et sa symbolique, a enrichi notre quête, transformant notre aventure en une véritable odyssée.
Cette année, l'hiver s'accrochait tardivement aux terres scandinaves, et le mois de mai était encore teinté de blanc. Malgré les prévisions météorologiques et les échanges avec les habitants locaux, confirmant un enneigement exceptionnellement élevé, nous refusions d'abandonner notre quête. Au contraire, nous voyions cette situation comme une opportunité d'aventure unique, une immersio ntotale dans les paysages enneigés du Sarek.
Au pied des montagnes du Sarek, nous finalisions nos préparatifs, conscient de l'importance de nous adapter aux conditions changeantes. Lucien, notre expert en logistique, réanalysait les cartes, cherchant des passages potentiels à travers les accumulations de neige. La question des raquettes se posait avec insistance, et une décision devait être prise rapidement. Face à ces défis imprévus, nous restions résolus et déterminés.
Le jour du départ, nous embarquions à bord du bus communal, notre moyen de transport jusqu'au village de Kvikkjokk. Ce n'était pas un simple bus de transfert, mais aussi un véhicule utilitaire utilisé pour le ramassage scolaire et la livraison de courrier. Au fil des arrêts, nous découvrions des havres de paix cachés, des coins reculés de la Scandinavie que seuls les habitants connaissaient.
Plus nous nous approchions du Sarek, plus la nature hivernale se révélait à nous. Les lacs étaient encore pris dans la glace, la neige recouvrait la taïga, et une atmosphère de froid intense régnait dans l'air. Assis à bord du bus, nous étions silencieux, absorbés par la grandeur et la beauté de cet environnement sauvage. À ce moment-là, une pensée commune traversait nos esprits : nous laisser guider par la nature.
La taïga, également connue sous le nom de forêt boréale, peut sembler austère à première vue, mais elle abrite une richesse naturelle incroyable. Dès nos premiers pas dans cette étendue de pins sylvestres, nos regards se perdent dans l'immensité de cette canopée dense. Habitués aux reliefs et à la diversité des habitats en Europe occidentale, nous nous retrouvons immergés sous cette forêt boréale, sans aucun indice de notre progression sur l'itinéraire tracé.
Après plusieurs heures de marche, nous commençons à gagner en altitude, prenant légèrement de la hauteur. Des ouvertures dans le feuillage dense révèlent les premiers contreforts des montagnes du Sarek, comme des fenêtres sur un monde inconnu. Cette progression à travers la taïga, avec ses petites clairières colorées, ses traces d'élans et ses bruits d'ailes furtifs, nous imprègne d'une énergie nouvelle. Nous sentons l'éveil d'un univers totalement différent, une atmosphère chargée de mystère et de promesses.
Aux portes de ce nouveau monde, nous décidons de monter notre premier camp. Sous la canopée dense de la taïga, nous trouvons un endroit idéal, à l'abri des regards indiscrets. En unifiant nos forces, nous dressons la tente et préparons notre campement, prêts à explorer davantage cet environnement unique. Le crépuscule dans la taïga est un spectacle à lui seul, avec ses lueurs douces et ses ombres mouvantes, nous enveloppant dans une ambiance magique.
Les Alpes Scandinaves, bien que différentes de leurs homologues européennes, offrent une nature aussi pure que diversifiée. Entre les sommets abrupts et les crêtes majestueuses, s'étendent des vallées glaciaires bordées de glaciers et de cascades, se déversant dans des lacs et des tourbières. Ces paysages sauvages sont reliés par des rivières aux eaux bleues glacées, évoquant les mouvements gracieux du renard bleu.
Dans cette ambiance envoûtante, nous avons entrepris notre périple à la recherche du renard bleu, scrutant chaque recoin à la recherche du moindre indice de sa présence. Cet animal mythique trouve son habitat privilégié parmi les pierriers, où il se fond parfaitement dans le paysage rocheux. En utilisant l'effet de surprise, il chasse le lagopède et le lièvre variable, maîtrisant parfaitement son environnement montagneux. Pour progresser efficacement à travers ces terrains escarpés, nous avons exploité au maximum les névés encore gelés. Ces champs de neige compacte nous ont permis d'éviter les pierriers et les dénivelés difficiles, allégeant ainsi la charge de nos sacs bien chargés. Chaque pas nous rapprochait un peu plus de notre objectif.
Inspirés par le renard arctique et son adaptation saisonnière, nous avons nous aussi adopté une approche flexible pour nos moyens de déplacement dans notre quête du renard bleu. Le printemps scandinave, avec sa magie particulière et ses défis naturels, nous a poussés à innover en combinant trekking et packraft pour traverser les paysages sauvages du Sarek.
Le printemps dans le Sarek est une saison de renouveau et de transformation. La nature s'éveille, les oiseaux migrateurs reviennent, et les naissances ponctuent le cycle de vie. Cependant, cette période de renaissance s'accompagne de défis redoutables : la fonte des neiges entraîne des niveaux d'eau élevés, les névés résistants parsèment les montagnes, et les forêts se réorganisent après l'hiver.
Pour rejoindre les montagnes du renard bleu, nous avons dû intégrer ces facteurs dans notre planification. Chaque élément naturel devenait un obstacle potentiel à surmonter, nécessitant une préparation minutieuse et une adaptation constante de nos moyens de déplacement.
Face à ces défis, nous avons opté pour des packrafts, des embarcations légères et portables, pour optimiser nos déplacements en utilisant la force des eaux. Ces embarcations nous ont permis de naviguer sur les rivières gonflées par la fonte des neiges, connectant ainsi plus rapidement et efficacement les différents habitats du renard bleu.
Notre approche bi-disciplinaire, mélangeant trekking et packraft, s'est avérée être la clé de notre succès dans cette quête du renard bleu. En adaptant nos moyens de déplacement aux conditions naturelles changeantes, nous avons pu explorer plus en profondeur et avec plus d'efficacité. Le packraft, léger et résistant, a été un outil essentiel pour traverser les eaux du Sarek et atteindre les montagnes du renard.
Cette combinaison de trekking et de packraft, inspirée par l'adaptation saisonnière du renard arctique, a enrichi notre aventure.
Nos packrafts Mékong se sont révélés être des alliés précieux dans notre quête. Leur poids minimal et leur conception optimisée nous ont permis de les porter pendant les quatre jours de marche d'approche sans difficulté. Une fois déployés, ils étaient suffisamment robustes et spacieux pour transporter tout notre matériel de manière sécuritaire.
Naviguer sur les eaux tumultueuses du Sarek ,face à des rapides sinueux et des mouvements d'eau imprévisibles, a été une expérience exaltante. Malgré les défis, nous nous sommes toujours sentis en sécurité grâce à la stabilité et à la maniabilité de nos packrafts. Leur performance nous a permis de franchir des obstacles naturels autrement infranchissables à pied, et de pénétrer plus profondément dans le territoire du renard bleu.
À un petit mois du solstice d’été, nous avons plongé dans la magie scandinave du jour permanent. La lumière du jour, ininterrompue, était un véritable atout pour notre aventure, nous permettant de profiter pleinement de chaque instant sans la contrainte de la nuit.
Le jour permanent offrait une sensation de liberté totale, abolissant la frontière entre le jour et la nuit. Très vite, nous nous sommes laissés absorber par cette vie continue, étirant nos journées bien au-delà des limites habituelles. L’absence de l’obscurité nocturne supprimait toute notion de stress lié à la tombée de la nuit, nous permettant de progresser sans hâte et de nous immerger complètement dans notre quête du renard bleu.
Dans cette lumière constante, le seul véritable rythme qui guidait nos journées était celui de notre propre corps. Le poids des sacs sur nos épaules, la fatigue physique accumulée et la faim devenaient nos seules balises temporelles. Chaque étape de notre voyage était régulée par ces sensations corporelles.
La fatigue physique, bien que présente, ne nous freinait pas mais nous guidait. Elle nous indiquait quand il était temps de faire une pause, de monter le camp et de recharger nos forces. Chaque repas pris en pleine nature, chaque bivouac monté sous la lumière permanente, était un moment de repos bien mérité et une occasion de savourer la beauté du Sarek.
Comme tout être humain, nous ressentons une attirance presque instinctive pour le feu, cette force primordiale qui nous procure chaleur, sécurité et réconfort. Au cœur du Sarek, cette force ancestrale devient encore plus précieuse, nous aidant à cuisiner nos repas, à nous réchauffer après des journées d'exploration, et à créer un point de rassemblement autour duquel partager nos expériences et nos histoires.
À chaque installation de camp, nous prenons grand soin de définir une place pour le feu de manière réfléchie et respectueuse de l’environnement. Nous savons que, dans ces territoires sauvages et préservés, minimiser notre impact est crucial. En sélectionnant des emplacements déjà utilisés ou en créant des foyers sécurisés, nous nous assurons de laisser le moins de traces possibles de notre passage.
La lueur dansante du feu, son crépitement apaisant, et sa chaleur réconfortante créent une ambiance particulière, presque magique, à chaque soir. Le feu nous rassemble, nous permettant de revivre les moments forts de la journée, de discuter de nos observations et de planifier nos prochaines étapes. Assis autour du feu, nous partageons des histoires, des rires et des réflexions, renforçant les liens qui nous unissent en tant qu’équipe.
Allumer un feu en plein cœur du Sarek nous connecte à nos ancêtres, qui, eux aussi, ont utilisé cette force vitale pour survivre et prospérer. Cette connexion historique nous rappelle notre place dans la longue chaîne de l’humanité et notre dépendance envers la nature. Le feu, élément central de notre camp, est un symbole de cette continuité et de notre respect pour les traditions anciennes.
20kg poids moyen de nos sacs
1 meule de fromage
9 jours de pied mouillé
2 packrafts
Des 10 de lagopède
0 renard bleu
1 flasque de génépi