Paul de PourtalĂšs đŸ‡«đŸ‡·đŸ‡šđŸ‡­đŸ‡ŹđŸ‡§

Freerider

Paul de PourtalĂšs est un skieur freeride de la nouvelle gĂ©nĂ©ration. Remis d’une sĂ©rieuse blessure Ă 
l’ñge de 18 ans, il comprend l’importance de la longĂ©vitĂ© pour un athlĂšte et dĂ©cide de bĂątir la suite
de sa carriÚre pas à pas, avec une approche durable et réfléchie du sport et de la montagne.

AprÚs une saison 2025 marquée par plusieurs podiums, il rejoint le Freeride World Tour 2026 avec un
objectif clair : progresser parmi les meilleurs et partager sa vision du ski au plus grand nombre.
L’arrivĂ©e probable du freeride aux JO d’hiver 2030 est Ă©galement un moteur important de sa
progression et un objectif conséquent. AthlÚte engagé, ingénieur en devenir et passionné de
storytelling, Paul incarne l’équilibre entre ambition, crĂ©ativitĂ© et respect de la montagne.

ACTIVITÉS

Ski Snowboard

Quelle est ton approche de la montagne ?

Sans doute qu’elle Ă©voluera, car la montagne peut se vivre de 1001 façon diffĂ©rente. Actuellement,
c’est sur mes skis que j’ai le plus de plaisir Ă  Ă©voluer.

Je suis fascinĂ© par le dĂ©veloppement historique de sports cousins au freeride : d’une sĂ©cheresse en
Californie dans les années 70 et des piscines restées vides cet été-là, est né le skateboard de bowl,
rĂ©invention et rĂ©appropriation d’un espace devenu inutilisĂ©. Pareil pour le Parkour, oĂč chaque jour
les athlĂštes rĂ©inventent l’environnement urbain qui les entoure, environnement devenu quasiment
invisible Ă  travers yeux du quotidien.

C’est cette Ă©cole lĂ  que je tiens ma vision montagne : la richesse est partout. L’industrie du ski s’est
dĂ©veloppĂ©e en transformant la montagne pour qu’elle s’adapte au besoin du pratiquant. MĂȘme
l’industrie du freeride a trop longtemps idolĂątrĂ© les conditions parfaites, « le trip de rĂȘve » au Japon
ou en Alaska. Le ski libre, ce n’est pas, pour moi, de transformer son environnement pour qu’il
convienne au dĂ©sir du skieur. Le freeride c’est pour moi-mĂȘme l’inverse : tenir compte des
contraintes Ă  l’endroit oĂč on se trouve, et s’en servir pour explorer le champ des possibles. LĂ  oĂč je
prends le plus de plaisir, c’est dans les pentes juste derriĂšre chez moi, oĂč chaque annĂ©e je
redécouvre de nouvelle façon de les aborder. Les conditions changent, évidement, et moi je
progresse, ce qui me permet de réinventer à chaque fois une montane que je pense connaitre par
cƓur.

Qu’entends-tu par durabilitĂ© dans le freeride ?

Elle est double évidemment ! La mienne, et celle de mon sport. Quand on cherche la performance,
c’est facile d’en oublier les consĂ©quences et j’ai appris cette leçon-lĂ  en me fracturant une vertĂšbre
lors de ma premiĂšre compĂ©tition adulte. J’ai compris l’importance d’avancer progressivement,
d’augmenter ma zone de confort progressivement, avec comme moteur la rigueur dans ma
préparation physique, technique et mentale.

Si je n’ai qu’un corps, on a Ă©videmment qu’une planĂšte et le parallĂšle est Ă©vident. On ne peut pas
juste consommer de la sensation en montagne sans se soucier des conséquences de nos actions sur
l’environnement. Sans exagĂ©rer l’impact de ma dĂ©marche, c’est donc important pour moi, Ă  mon
échelle, de promouvoir une vision du ski qui respecte les montagnes dans lesquelles on évolue et en
adéquation avec les impératifs climatiques qui nous font face.

Pourquoi Lagoped ?

Une carriĂšre sportive est impossible sans partenaires, mais pas tous les athlĂštes ont la chance de
travailler avec des marques dont ils partagent les valeurs. J’ai cette chance avec Lagoped, de non
seulement adhĂ©rer Ă  la mission d’une rĂ©volution durable du textile de montagne, mais Ă©galement de
partager leur vision. Le lagopĂšde, animal discret et rĂ©siliant, s’adapte Ă  son environnement, sans
vouloir le dominer. C’est la vision de la montagne que je partage.

Le best-off challenger

Comment choisis-tu tes lignes ?

En compĂ©tition ou Ă  l’entrainement, j’essaye d’abord de me laisser guider par le dĂ©sir. Je prends le
temps d’absorber la face que je regarde (note : les jours de compĂ©tition, interdiction de skier la face
avant de prendre le dĂ©part, donc l’inspection se fait Ă  distance, visuellement, aux jumelles.). Se
forme dans ma tĂȘte plusieurs idĂ©es qui m’attirent, et je rĂ©flĂ©chis ensuite Ă  comment les combiner au
mieux, afin de proposer un ski fluide, propre et crĂ©atif. Je pense qu’une ligne de freeride est rĂ©ussie
quand, de l’extĂ©rieur on se dit, « wow, on dirait que le terrain a Ă©tĂ© fait pour cela ». Trouver
l’évidence dans le hasard de la nature, une danse Ă  trois entre la montagne, la gravitĂ© et moi. Je me
prends un peu pour NumĂ©robis quand j’essaye de l’expliquer, mais il s’agit vraiment de cela !!